vendredi 29 novembre 2013

Paroles de spectateurs

À propos du "Livre de Jonas" ils ont dit ou écrit:

« J’étais émue, ravie de ma soirée, admirative du travail engagé et de la
belle réussite de votre spectacle. » Maryvonne Lapouge, traductrice.

« C’est un texte magnifique. Votre jeu est simple, léger et précis.
Par moments, vous m’évoquiez ce petit personnage de dessin animé, qui
évolue sur la ligne que trace instantanément son dessinateur... »
Zohar Wexler, acteur et metteur en scène.

« Quelle prestation, mise en scène, interprétation d’un texte que vous
nous transmettez de manière si limpide ! Bravo ! »
Réale de St AY, institutrice.

« Merci pour ce très beau moment. Le texte de Babits traduit par
N. Abraham est incomparable! » Pierre Morvilliers, écrivain.


        


       "Peut on changer son destin?"                                                                

(Par Zohar Wexler, acteur et metteur en scène)




« Dans la boîte noire du théâtre, un petit tapis accueille les spectateurs.
Sur le tapis, une valise. C’est une drôle d’invitation au voyage que nous propose
Donatien Guillot. Nous n’allons pas voler vers les Mille et une Nuits, mais dans
le ventre de la baleine. Nous allons suivre les périples du prophète Jonas, qui
refuse sa mission divine : il ne veut pas porter la parole de Dieu à Ninive et
annoncer la destruction prévue à cette ville. Croyant pouvoir échapper à cette
mission en embarquant sur un bateau vers Tharsis, il se fait attraper aussitôt.
Car peut on fuir son destin ? Peut on être autre que celui qu’on doit être ?
Armé de trois accessoires (une petite valise en cuir, un mannequin et un tapis)
Donatien Guillot nous fait revivre l’histoire de Jonas avec virtuosité. Il est à la
fois le narrateur, Dieu ou Jonas. Le récit biblique revu par le célèbre auteur
hongrois Mihály Babits est merveilleusement bien adapté en français par
Nicolas Abraham.
Ce spectacle nous entraîne au coeur de la question du repentir : Jonas se repend de sa fuite et demande à Dieu de le sortir du ventre de la bête,
la ville de Ninivre se repend de sa mauvaise conduite pour ensuite recevoir la clémence de Dieu…
Nous aussi en sortant du spectacle nous nous demandons à quel point nous
faisons parti d’une histoire connue d’avance, et où se trouve notre marge de
manoeuvre pour changer notre destin… »